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GALERIE PHOTO, saison 2017/2018 

31 mars au 2 avril 2018 SORTIE WE SKI @ CERLER
SCBG à Cerler, 2018-03-31
Clap de fin en beauté, en belle terre aragonaise,
Cerca del Aneto, muy bonito !

 
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Dans l’inconnu, nous partions un peu à la recherche de cette lointaine station que personne ne connaissait.
Le choix de notre Serge « cet ourson des montagnes au cœur de guimauve et aux judicieux conseils » nous a vite rassurés.
Cerler station lovée dans le Parc de Posets Maladeta, au pied de l’Aneto, a comblé toutes nos attentes par la qualité de ses pistes, sa faible fréquentation en cette saison et son panorama exceptionnel.

Sur le Rincon del Cielo ou el telesilla del Amor, des célibataires y ont peut-être trouvé l’amour. Un chalet les y attend même, là-haut, pour y confirmer leur union. Et les pylônes, habillés de cœurs, affichent cette réciproque attirance.
Les gallinacés s’y sentent bien aussi. Sur le Pic Gallinero ils ont même leur piste. Mais d’œufs, en cette Pâque, personne n’en a vu.

Heureux sont aussi les Marmotas, les Perdiz la Fuina ou el Liebre que nous avons caressés de nos spatules. Sur l’Ampriu, nous pouvons leur faire la Olla.

Pour l’hébergement, estamos en Sommos au cœur de Benasque la romaine, ancien refuge pour les pèlerins et les skieurs depuis le 12e siècle !!! Des antiques bains d’eau sulfureuse, nous n’avons pas trouvé trace. Mais la piscine, peu fréquentée, suffit à délasser nos jambes bien sollicitées.

De nos moniteurs, nous suivons bien les règles. Mais des entorses aux genoux il y eut. Ainsi fut notre week-end pascal : un chemin de joie pour la plupart, un chemin de croix pour certains. Et le soir, autres entorses il y eut, au régime du corps, pour avoir succombé à la dégustation de mojitos aux parfums exotiques. L’électrique Céline, et… quelques autres, en oublient leurs bobos.

On se quitte, mouchoir à la main mais joie dans le cœur, pour se retrouver plus tard, sur d’autres chemins, d’autres pistes au vert déroulé.

Pensées à nos pauvres éclopé(e)s, Isabelle, Johanna, Lionel, Brigitte, Danièle… Meilleurs vœux d’une rapide Résurrection !!!

À toutes et tous, monos et fidèles élèves, un grand merci pour avoir contribué à la réussite de cette saison.

Ainsi soit le ski !

A pronto

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—  Bernard, muy contento.
 
17 et 18 mars 2018 SORTIE WE SKI @ SAINT-LARY
SCBG à Saint-Lary, 2018-03-18
ARREAU sur Saint LARY
 
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En la vallée, la mine est bien sûr d’Aure.
Que de bons souvenirs attachés à la station, dans ce siècle et… le précédent, n’est-ce pas Pierre ?
Nous étions impatients d’en ajouter d’autres.

Le ciel n’était peut-être pas d’azur pour les préliminaires, mais la neige de cinéma.
Peu importait une visibilité incertaine. Il nous suffisait d’épouser la silhouette de nos monos pour en oublier la pente, les bosses ou… les surfeurs kamikazes.

Du haut du Glacier – 2515 m – nous plongeons à la recherche des Marmottes – plutôt craintives –.
Nous levons les yeux dans l’espoir d’un improbable vol de palombes.
Maud nous fait tellement savourer la légèreté d (e) (l’) être en poudre qu’on en oublie le temps qui passe, et la Corne sonnant l’heure de déguster le Merlan.
Suspendus dans l’air mais bien assis, nous découvrons que Christine a – presque – retrouvé ses moyens, nous régalant d’une godille en poudreuse, suivie par beaucoup d’autres intrépides.

Autre sport proposé le soir avec France / Galles. On résiste, on chante sur le piano debout.
Mais les choeurs gallois couvrent nos voix. Le poireau est trop indigeste pour le coq, alors que le trèfle vient de flétrir la rose.
Qu’importe le résultat, avec un peu d’orge et de houblon, entre filles et garçons, on en oublie toutes les fatigues.

Au petit matin, on espérait que Pierre éveillât nos sens en plein air. Mais de gros flocons nous privent de cette matutinale respiration.

Du blanc, nous en redemandons et nous sommes servis. Une fois les rideaux tirés, la scène se dévoile majestueuse sous le regard des grands Pics de plus de 3000 m, Long, Néouvielle.

On se dispute la place pour être dans les spatules de nos monos, pour en apprendre toujours un peu plus, se sentir plus à l’aise, plus en sécurité, pour toujours pour plus de plaisir.
Serge fait la locomotive, avec, à ses trousses, dans les pentes les plus raides, des élèves déchainés à qui il n’a plus grand chose à apprendre. Il lui tarde presque de siffler la fin de la récréation !!!

A l’Oule, allons voir si le Lac est toujours là. Aîe, aie, aie l’arrivée !!! Mais le décor vaut toujours le détour.

Les amoureux de la faune pyrénéenne vont aux Isards, qui ne sont pas de sortie. Pourvu que les caprins n’aient pas mangé les racines des Gentianes pour concocter notre petit remontant. Mais le bonheur peut être dans les sapins et les bosses.
La fatigue commence à peser dans les jambes, sauf dans celles de Marie-Laure qui enchaine les Terrenere. Elle avait dû succomber à la gentiane. Elle passera au contrôle anti dopage.

Le dur moment de la séparation arrive. Mais on se réjouit à la perspective d’une fin de saison festive en terre espagnole. Et certains indécis sont prêts à signer sur le champ.

Geshe et Laurence, nous aurons plaisir à vous revoir.

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—  Bernard, impatient de découvrir Cerler.
 
4 au 9 mars 2018 SEMAINE SKI @ ANDORRE
SCBG en Andorre, 2018-03-04
Le PRINCIPAT, c’est de participer…,
 
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selon la célèbre phrase de notre Baron…
Mais l’essentiel pour nous cette semaine était surtout de glisser de plaisir.

Si, à la veille du départ, l’optimisme n’est pas tout à fait de rigueur à la vue des prévisions météos, la motivation est grande pour (re) découvrir le plus grand domaine du Sud de l’Europe, avec ses 210 km skiables et ses 128 pistes.

Les dieux Andorrans, sensibles à notre supplique, nous proposent les meilleures conditions avec une neige de cinéma.
Quel régal de suivre, sans soucis, les spatules de nos moniteurs guides, en oubliant la couleur et la pente de certaines pistes, plutôt réservées aux champions.

De Canillo au Pas de la Case, en traversant El Tarter Soldeu et Grau Roig, sans carte, sans G. P. S. ils nous font apprécier la qualité et l’immensité de Granvalira. De la mémoire il en faudra, pour se rappeler que nos spatules ont caressé la Rossinyol pour ne pas effrayer l’oiseau, salué Gaig, cherché l’Isard, sont allées à la recherche de la Liebre introuvable au risque de se retrouver sur la Cucut et de l’avoir dans l’Os.

Par les Cortals, on espère entendre le Colibri. A Cubil on évite de tomber dans le Llac pour atteindre le Pic. Du Mirador on pointe sur l’incourtounable Pessons. Pour espérer le pêcher, on se munira d’un Piolet. A défaut, on préfèrera le savourer tout préparé dans l’assiette.

Après la halte on se laisse porter sur la Tortuga, on prend la rondelle au Montmatlus, pour, cerise sur le gâteau, avaler la régalante Granola au milieu des sapins.
Dans la Case on peut mettre ses pas, être à l’écoute des dernières infos par les proches Antennes, et préparer, tout droit ou en Diagonale, son retour en douceur, après un petit rafraichissement dans l’igloo douillet.

Maud l’élégante, Serge celui fait redresser les fesses en avant, Eric le devenu sage, Pierre le pédagogue à l’écoute, et notre petit nouveau Bruno, soyez remerciés de nous avoir prodigué de si bons conseils, pour notre plaisir et notre sécurité, dans la joie et la légèreté.
Et merci de nous avoir initiés au slalom de la plus amusante des manières avec un nouveau concept : le skieur qui devient piquet humain pour redevenir skieur. Flexion extension, facile. La découverte peut-être d’une aventure sportive.
Aliga, Avet, c’est pour l’an prochain, et pour tous !!!

Je ne lèverai la plume et la spatule, sans avoir une pensée toute particulière à notre amie Danièle, victime le dernier jour d’une imprudente surfeuse. Nous lui souhaitons le plus rapide rétablissement.

Un séjour réussi si j’en crois quelques échos venus à mes chastes oreilles. Vous y avez aussi contribué et vous en remercie.

Alors, si je vous dis, Andorre, je suis sûr qu’il faut entendre encore !!! C’est bien noté, même lieu, même confort.

La saison n’est pas terminée, la neige encore abondante et votre forme au plus haut niveau.
Alors j’espère vous retrouver ce week-end à Saint Lary et à Cerler pour la clôture de la saison.

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—  Bernard, enfin libéré de tout virus… sauf celui du ski.
 
3 et 4 février 2018 SORTIE WE SKI @ PEYRAGUDES
SCBG à Peyragudes, 2018-03-03
Tombe la neige à PEYRAGUDES,
 
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Ravis les participants du week-end qui avaient cru en mes prévisions du billet barègeois.
De la neige ils en ont eu, du soleil beaucoup moins !!!

Nos monos font heureusement la trace. Encore fallait il les apercevoir dans un tenace brouillard, un petit givre collant au masque, et garder son équilibre dans cette ouate où l’on perdait ses sens et ses repères, n’est-ce pas Éric et… quelques autres.

Et si l’on basculait sur l’autre versant, en changeant de département, peut-être aurions nous de meilleures conditions ? Espoir déçu, les flocons sont aussi denses, la vision aussi mauvaise.
De la Vallée Blanche nous n’apercevons que les panneaux. Et nous ne risquons pas de voir décoller James Bond dans son avion de chasse.

Il est temps, en suivant la voie des Aigles ou des Faucons, de gagner notre Quartier d’Hiver pour reprendre des forces auprès d’un feu bien réconfortant.

Bien chanceux et récompensés, ceux qui bravent les prévisions de l’après-midi. Le ciel se déchire, la lumière est rétablie, l’on peut enfin se lâcher, alors que d’autres proposent leur corps à Balnea, la déesse du bien-être.

Nous espérons bien commencer la soirée en soutenant notre jeune équipe de France de rugby. Mais ce ne fut pas la balade espérée face à l’Irlande, par le sort d’un drop à la dernière seconde.
Hélène peut se pavaner dans sa belle étole. Le coq sera privé de trèfle.

Le confit est au menu d’un copieux repas qui vient à propos, remonter un peu le moral des troupes. Sur une taquine idée de Céline, François souffle sa première bougie. L’émotion est trop forte sans doute. La flamme ne cède qu’au second essai.

Bilan positif pour ce week-end.
Nous avons retrouvé une neige de cinéma.
Pas de bobos à signaler.
Pas de skis perdus.
Participation de cinq nouvelles et jeunes recrues, à la compagnie rafraîchissante.
Et une entrée réussie dans l’encadrement du jeune Bruno.

Il vous reste un mois pour préparer le grand rendez-vous de la saison en Andorre.

Je vous y attends dans la meilleure des formes

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—  Bernard, guide des cimes
 
20 et 21 janvier 2018 SORTIE WE SKI @ GRAND-TOURMALET
SCBG à Grand-Tourmalet, 2018-01-20
BARÈGES, autant en emporte la pluie…
 
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Barèges, la station qui se vante de traiter l’OS.
Mais quand le skieur est mouillé jusqu’à l’os, il est intraitable !!!

Bien trempée fut cette reprise, par la cause de cieux capricieux.

Et pourtant, dans cette adversité, nous avons de quoi nous réjouir.
Nous enregistrons notre plus forte fréquentation de début de saison. Et surtout nous accueillons cinq nouvelles recrues, déjà promptes à nous suivre.

La motivation devait être là le samedi, pour s’élancer dans une telle ambiance, sur des pistes si peu engageantes, après quelques années d’abstinence sportive hivernale pour certains, avec un nouvel équipement pour d’autres, des genoux tout neufs etc… La prudence n’a pu empêcher quelques bobos.

Détrempés (à l’exception de nos monos capés), nous sommes à la recherche d’une auberge avec quelque chaleur. Sommes infidèles à Louisette, pour nous réfugier chez Laquette, en faisant l’impasse sur l’Étape du Berger que seule la présence de Jupiter aurait, peut-être, pu nous rendre accessible.

Pas de risque cette fois d’attendre les retardataires.
On rentre à la station, à la recherche d’un réconfort.
Les uns le trouvent dans un passage aux Thermes dans la vapeur des bains,
les autres dans la pratique de sports au sec et… sur écran, ou autour d’une table.

Nous avons beaucoup de plaisir à savourer, le soir, la cuisine familiale de notre hôtesse si accueillante, dans son petit hôtel au charme désuet, et nous endormir dans les craquements de vieux parquets, et de volets claquant au vent.

On rêve au lendemain meilleur. On prie Notre-Dame de Lourdes pour un miracle… qui n’aura pas lieu.
Ô rage, ô déception, annulation. La pluie généreuse, nous colle à la peau et au pare-brise jusqu’à Bordeaux.

Merci aux monos pour avoir œuvré dans de telles conditions, et à vous, de les avoir suivis.
Merci à Christophe, l’un des nouveaux, pour sa généreuse attitude.
Rapide convalescence pour les éclop·é·es, les grip·é·es.

On se retrouve, c’est promis, à Peyragudes, cette fois au sec, dans la neige et sous le soleil.

D’ici là, sportez vous bien

»    
 
—  Bernard