Petite chambrée pour PIAU, station à l’architecture respectueuse de l’environnement, avec ses bâtiments en forme de soucoupe. Mais toutes les conditions sont là pour clôturer la saison en beauté : abondance de neige, ciel bleu à peine voilé, trafic fluide sur les pistes.

Et quel régal d’avoir tout à portée de spatule, d’être libéré du souci du transport, d’être hébergé dans un hôtel tout frais refait aux couleurs flashy, en pied de pistes, avec vue imprenable sur les sommets enneigés.

Les monos nous font répéter les gammes, avec petite révision du programme : on carve, on oublie les skis serrés, on fléchit, on respire… L’on se met dans les traces de Sylvie et de Serge, silhouette fluide et légère, épousant les formes du relief, sur toutes couleurs de pistes, et soudainement on (re)découvre le plaisir de la glisse.

Certains effacent toute fatigue le soir en se relaxant dans la piscine aux jets hydromassants et banquettes chauffantes.
Au dîner, Robert améliore notre ordinaire avec un bon Castillon.
Et nous partons en agréable compagnie dans les bras de Morphée, à la recherche des 4 ours qui nous hébergent.
Au petit déjeuner, un quidam bien informé, renforce la notoriété du Ski Club en sollicitant une photo du groupe publiée sur Facebook.

On va ranger nos skis, sauf Pierre et Serge qui vont encore délivrer leurs précieux conseils à quelques parents et enfants sur des pistes alpines. On changera de tenue, mais surtout pas de forme.

Grand a été le plaisir de partager avec vous tous les bons moments de cette saison. Encore tous mes remerciements à Maud, Sylvie, Pierre et Serge pour leur disponibilité. Et que se vide rapidement l’infirmerie, pour que nous retrouvions la saison prochaine Eric, Christine, et tous celles et ceux qui auraient caché leurs bobos.

J’espère vous revoir bientôt, en des tenues plus légères, pour quelques autres activités plus estivales, dans l’hexagone ou en outre-mer, n’est ce pas Adeline, qui a prétexté d’une Réunion pour nous quitter.

Le flot de nouveaux migrants glisseurs ne tarit pas. Nous les accueillons avec plaisir, et les hébergeons décemment en un centre chauffé.

Anciens, nouveaux,
skieurs, randonneuses,
jeunes ou d’âge mûr,
célibataires ou couples,
l’envie est la même, celle de savourer l’attrait de la montagne recouverte de son blanc manteau.

C’est une reprise pour certains, après une longue période hors skis, que nos monos s’appliquent à rendre la plus facile possible. Ils y parviennent puisque les œufs proposés pour commencer la journée reviennent entiers (ils feront le voyage à Piau pour Pâques).

Après petite virée dans le village, pour en apprécier le charme, l’architecture, jacuzzi et piscine, ou… quelques remontants liquides, nous passons à table, une grande table familiale.
Kitty nous régale d’un nectar aux rouges fruits pour fêter quelques printemps. Et elle ne manque pas de souffle pour éteindre les bougies. Bernard M., Sylvie et Stéphanie en rajoutent pour le plus grand plaisir de nos palais.
Nous croyons nous réserver la cerise sur le gâteau en regardant France / Angleterre en ovalie. Mais la cerise avait beaucoup de noyaux. La déception et la fatigue touchent tout le monde, les paupières se ferment toutes seules.

Dimanche, nos suppliques météorologiques à Saint Lary ont été entendues. Bleu est le ciel, à peine encombré de quelques voiles. Les pistes se dévoilent et les corps fléchissent.
Arrouye sur Bassia et Terranère, Isabelle est en ligne de Mir, Blanque est la Corne, et au menu du Merlan, que certains avalent en terrasse.

L’après-midi se prête à la découverte d’itinéraires un peu sauvages. L’Oule s’offre aux amoureux de la nature.
Les jambes sont un peu lourdes. Mais l’on rentre heureux d’avoir (re)trouvé des sensations, appris de nos monos des petits « trucs », pour mieux tourner, mieux s’arrêter, tout simplement prendre de l’assurance et du plaisir.
Et, pâles samedi, nos visages sont devenus un peu hâlés.

Rendez vous à Piau-Engaly, dans 15 jours, pour le dernier voyage.
Un grand ski et un trois étoiles nous y attendent à 1860 m.

A ne manquer sous aucun prétexte pour terminer l’année en beauté !!!

Avant de partir, un peu de crainte au vu des prévisions météo. On envisage de porter cagoule, casque, et masque toute la semaine, et de ne pas voir le bleu du ciel. Les chaînes sont dans le coffre (sur une aire d’autoroute, un certain B.C. fait même faire un exercice à blanc à ses passagères… qui s’en rappelleront).

Mais toute la joyeuse bande du S.C.B.G., qui en voiture, qui en train, arrive à bon port à l’Himalaya sans besoin de mettre le masque… à oxygène.
Première de la saison blanche pour quelques uns, dans ce petit pays à la coprésidence binationale, retour apprécié pour d’autres, après 2 années alpines. Encore de nouvelles recrues que nous essayons de mettre à l’aise, et une grosse majorité de filles pour la plus grande joie des garçons.

L’encadrement est au complet, parité toujours assurée, et professionnalisme garanti avec le sourire.
Heureuse surprise, le ciel se « retient ». On peut alors apprécier la dimension du domaine et la diversité des pistes. Grâce à nos monos, les progrès se précisent de jour en jour. On fléchit, on met les bâtons devant, on écrase la languette et l’on carve. On en devient « stendhalien » en confondant piste rouge et noire, en dévalant l’Aliga. Presque pas peur…
La piste devient si monotone que l’on s’engage dans la poudre et les sapins, pour quelques acrobaties pas toujours maîtrisées. Les photographes sont heureusement là, qui nous régalent le soir de quelques vidéos et instantanés, la chute n’épargnant pas Pierre qui a peine à se relever.

Au milieu de la semaine, les flocons tombent en abondance. Serge revêt sa belle cape noire qui le ferait passer pour un curé. Le soir, les filles lui proposent un petit vin de messe. Mais il préfère la bière, qui coule à flot dans les bars alentour.

Après détente et relaxation dans le jacuzzi, le sauna ou le hammam, on va se délecter d’une ambiance anglaise ou irlandaise. Odette fait le spectacle en montant sur scène, prend le micro, entourée de beaux bébés bien en chair et au visage plutôt rosé que hâlé. On se lâche à nouveau sur la piste et sans les bâtons. Joëlle n’est pas la dernière.

C’est la fin d’une belle semaine (sauf pour Anne-Marie à qui vont nos pensées). On se quitte avec quelques sensations dans les cuisses mais surtout l’envie de revivre ces bons moments de glisse, d’échange et de détente.

À Saint-Lary pour le prochain week-end ou à Piau-Engaly début avril ?

Le Principat, c’est de participer, et tous ensemble, de dire Andorre, Andorre !!!

Du Tuc de Costarjas au Cap de Palilla, en passant par le Cap de Baqueira et le Tuc de la Llança, la royale station propose 155 km à la pratique du ski et du snowboard sur 103 pistes avec un dénivelé de plus de 1000 mètres.
Dès l’ouverture de la saison, ce fut la course au clic pour s’assurer d’une place, et l’on refusa du monde !!!
Grande satisfaction, notre jeunesse est au rendez-vous et en nombre.

Ça part fort le samedi par un grand beau temps, pour le plus grand soulagement de ceux qui remontent sur les planches pour la première fois cette année, Odette, la « petite » Caille, et Marc qu’un guérisseur a du exorciser…

Le soir on en oublie les douleurs dans les gambettes pour régaler nos papilles de tapas et de suaves nectars locaux dans l’un de ces innombrables bars de Vielha, à l’ambiance si chaude.

Dimanche, l’horizon se bouche, le moral de la troupe est un peu en berne, mais le ciel déverse enfin ses précieux flocons.
Alors certains monos se font un plaisir de nous faire « gouter » aux bordures sur et hors pistes. Gamelles assurées dans les positions les plus improbables, Et dans cet exercice, François n’est pas le plus manche… pour rester debout.

Pour rejoindre Beret, on conseille plutôt le casque. On note déjà quelques abandons causés par le froid que n’apprécient pas la « Caille » ni Stéphanie. Et vu les conditions climatiques le départ est un peu échelonné.

A Vielha on fait nos provisions, plutôt liquides pour agrémenter quelques retrouvailles à venir. Alors que quelqu’une a déjà fait provision pour la saison et… celles à venir, pour d’autres nourritures. Et certains ramènent de petits souvenirs épidermiques par la faute d’une « restraining bar » mal contrôlée, n’est-ce pas Kitty et François ? Et encore une journée sans pour Pierre Roi, le jeune surfeur. On lui souhaite un rapide retour à la normale.

Pause bien longue d’un mois pour cause de vacances scolaires, et l’on se retrouve, en mars, en Andorre pour le sommet de la saison.

Heureux ceux qui ont tenté leur chance pour la découverte de cette belle vallée du Louron, et de profiter d’une sortie 2 en 1.
Oui, c’était l’assurance de glisser sur 2 versants, de skier sur 2 départements, d’accéder à 2 villages en passant des Hautes-Pyrénées en Haute-Garonne, d’avoir du soleil matin et après-midi et de jouir d’un panorama sur quelques 3000, en voyant au loin la station de Saint-Lary.

Pour les sportifs et amateurs d’anecdotes, c’était l’occasion de voir le chemin de croix… ou de gloire, emprunté par quelques champions cyclistes ou anonymes, et pour les cinéphiles de se rappeler qu’un aérodrome avait été construit à flanc de montagne pour permettre à James Bond de s’enfuir dans un avion de chasse.

Pour notre plus grand plaisir, de nouvelles venues, de nouveaux sourires avec Michèle et Aliénor, vite « mises dans le bain » par Robert et François. Gros rajeunissement dans les rangs du Club grâce à Hélène qui amena son petit fils (à l’estomac un peu fragile dans les virages du retour – n’est ce pas Adeline ? –)

Comme d’habitude, nos monos ont été à la hauteur de la tache, en nous faisant beaucoup plus fléchir que réfléchir face à la pente.
Espérance déçue le soir d’une relaxation aquatique pour cause de fermeture de Spassio !!!
On se rattrape autour de la table, avec un copieux diner, très animé, où fusent blagues sonores et visuelles, mais aussi de très sérieuses références historiques à nos Rois et une certaine Aliénor. Merci à cette dernière de nous avoir permis de traverser son ancien royaume où les octrois sont devenus péages.

Il me reste à formuler des voeux :
• que le rebouteux chasse le zona de Marc,
• que Martine retrouve un dos tout neuf, et Robert ses… skis.

Qu’il me soit donné le plaisir de vous retrouver dans 15 jours, et dans la même forme, pour le grand week-end de la saison à Baqueira.

Ils en avaient rêvé. Dévaler les pentes du Pic du Midi. La météo ne l’a pas permis.
Mais la motivation était là, avec les fidèles et de nouveaux visages et prénoms qui vont vite nous devenir familiers : Kitty et sa belle chevelure au vent, Philippe le discret, Philippe le généreux fonceur qui nous a permis de célébrer en Aire nos reines et rois…

C'est la reprise pour la plupart, par beau temps. Nos moniteurs de choc et de charme sont aux petits soins pour nous rappeler la bonne attitude, les bons gestes et nous remettre en confiance.
Mission réussie.

Changement de tenue le soir pour savourer les bouillonnements et les chaudes vapeurs des Thermes de Cieleo, largement préférés aux 4 (et très ventés) Termes de La Mongie.
Et il n’y a plus qu’à traverser la grand'rue désespérément sèche pour goûter à quelques boissons moussantes et énergisantes, tout en devisant de l’intérêt de Facebook pour le Club.

Réveil dimanche dans la hantise de la pluie annoncée jusqu’à 2200 m, et qui a la bonne idée de rester en plaine.
On ne voit plus les sommets, les Coumes sont à l’arrêt.
Mais d’Espade en Béarnais en passant par le Tourmalet, on retrouve une neige plus souple et plus rassurante. Et Sylvie - Stéphanie d’un côté, François - Robert de l’autre nous tiennent en haleine de leurs joutes verbales.

La saison est bien lancée. Prochain épisode Peyragudes, les 23 / 24 janvier, où je vous attends dans la même forme, et c’est promis, avec une belle poudreuse.

Que 2016 apporte le plaisir de la glisse, à vous et à vos proches.